En Côte d’Ivoire, le  prix du Cacao passe de 1000 FCFA à 1500 F CFA, a annoncé ce 2 avril 2024, le ministre de l’agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors du lancement de la campagne intermédiaire de commercialisation 2023-2024 de Cacao. Dans un effort pour soutenir les producteurs de cacao et assurer leur bien-être économique, le prix bord champ a été fixé à 1500 Francs CFA par kilogramme.

Cette décision intervient à un moment crucial pour l’industrie cacaoyère ivoirienne, alors que les producteurs font face à des défis croissants tels que la volatilité des prix sur le marché mondial et les pressions économiques. En fixant le prix à 1500 Francs CFA, le gouvernement vise à garantir aux producteurs un revenu équitable et stable pour leur travail acharné dans la production de cacao, qui reste un pilier essentiel de l’économie ivoirienne.

Cette décision a été saluée par de nombreux acteurs de l’industrie, y compris les associations de producteurs de cacao, qui ont longtemps plaidé en faveur de prix plus justes et plus durables pour leurs récoltes. Ils espèrent que cette mesure contribuera à améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao et à encourager la durabilité à long terme de l’industrie cacaoyère en Côte d’Ivoire.

Cependant, certains observateurs soulignent que le prix du cacao reste soumis à des fluctuations sur le marché mondial, et que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour renforcer la résilience de l’industrie face à ces défis. Néanmoins, la fixation du prix à 1500 Francs CFA représente une étape importante dans la bonne direction pour soutenir les producteurs de cacao et promouvoir la prospérité économique dans les zones rurales de la Côte d’Ivoire.

En conclusion, le nouveau prix du cacao fixé à 1500 Francs CFA par kilogramme pour la campagne intermédiaire 2023-2024 est une décision significative qui reflète l’engagement du gouvernement ivoirien envers les producteurs agricoles et l’industrie cacaoyère dans son ensemble. Il reste à espérer que cette mesure contribuera à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des communautés rurales en Côte d’Ivoire.